Les métiers de la BFI se transforment aussi grâce aux FinTech
Presse
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Invivoo - XComponent
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mardi 15 mars 2016
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Les banques utilisent des solutions développées spécialement pour la finance de marché dans le but d’améliorer leur fonctionnement. Exemples.
Les paiements, le crédit, l’épargne… les fintech se penchent sur de nombreuses activités de la banque de détail, mais elles s’intègrent aussi aux métiers de la finance et de la gestion. Dans ce cas, leur approche est plus technique et s’attache moins à l’expérience utilisateur ou à la relation client. Au-delà de la transformation numérique en cours dans tous les secteurs d’activité, elles touchent aux systèmes d’information critiques et donc au « legacy », le patrimoine technologique bâti sur plusieurs décennies pour lequel toute évolution est délicate. Deux exemples récents de technologies créées par d’anciens banquiers maîtrisant à la fois les métiers et les systèmes devraient aider la finance à se transformer.
En cours de déploiement dans une grande banque de financement et d’investissement (BFI) française, XComponent d’Invivoo est une plateforme de développement logiciel spécialisée en gestion et optimisation des systèmes d’information des activités de marché. « L’informatique des BFI doit relever un double défi, d’une part le passage au temps réel – ou au temps pertinent – et d’autre part l’accroissement de leur agilité, expose Guillaume Morel, fondateur d’Invivoo. Pour cela, elles doivent optimiser l’existant tout en y injectant de nouveaux développements. » C’est ce qu’offre XComponent qui permet de traiter au fil de l’eau des données arrivant à des fréquences différentes et de réduire les temps de traitement en distribuant les calculs. Un moyen de passer au temps réel ou d’accélérer nettement les opérations selon les besoins.
La solution repose sur l’utilisation de microservices, ou web services d’un niveau de granularité très fin, qui sont développés par des équipes dédiées à un métier, ce qui permet de livrer très vite et de ne pas toucher aux couches du système d’information qui peuvent être utilisées par plusieurs métiers, évitant ainsi tout dysfonctionnement collatéral. « L’approche par microservices est très efficiente pour apporter de l’agilité, en particulier lorsqu’ils peuvent être redimensionnés avec une plate-forme telle que XComponent, souligne Guillaume Morel. Cela permet d’adapter rapidement une architecture en fonction de nouvelles contraintes, comme faire face à des volumes de traitements accrus ou réorganiser des métiers nécessitant de scinder certains traitements. » Peu visible de l’extérieur, cette plasticité change réellement la façon de travailler des collaborateurs de la banque ; elle permet notamment aux ingénieurs de production de reprendre la main sur les opérations courantes et aux équipes de développement de se concentrer sur les projets.
Formalisme
Autre exemple de technologie de transformation : Lexifi a développé un standard de spécification des contrats financiers dont l’objectif est de clarifier et de formaliser le fonctionnement des produits structurés et dérivés. Ce langage permet à toutes les parties des contrats d’être sur la même longueur d’onde quant à l’application de leurs clauses par une description cohérente et exhaustive des droits et devoirs de chacun, mais aussi de contrôler que le contenu est conforme à la réglementation. « Ce standard apporte un formalisme qui permet de traduire les contrats financiers en notions concrètes, explique Jean-Marc Eber, fondateur de Lexifi. Il évite ainsi par exemple les risques opérationnels comme les litiges, et permet de classer les produits dans les bonnes catégories réglementaires, sans enjoliver leurs performances selon les scénarios. Toutes les données sont ainsi objectivées et fiabilisées. »
Le standard de Lexifi vise les clients des BFI qui ont besoin de voir clair dans les produits qui leur sont vendus. Une grande banque privée suisse a d’ailleurs décidé de ne plus travailler qu’avec des fournisseurs utilisant les spécifications Lexifi, ce qui crée un effet d’entraînement auprès de ses partenaires commerciaux. Côté sociétés de gestion, dont Natixis AM notamment, l’utilisation de ce standard a permis de vulgariser et de clarifier les produits complexes auprès des clients et donc de susciter leur intérêt et leurs souscriptions. Outre six BFI qui ont déjà adopté ce standard, Bloomberg l’a intégré à sa plateforme de produits dérivés pour traiter et documenter le cycle de vie des produits, générer le prix et les documents. Progressivement, Lexifi espère ainsi acquérir le statut de standard de place. Les innovations technologiques combinées à la maîtrise des métiers de la finance contribuent ainsi à leur transformation interne et à une nouvelle structuration de leurs rapports avec leur environnement.
15/03/2016
INVIVOO
Les banques utilisent des solutions développées spécialement pour la finance de marché dans le but d’améliorer leur fonctionnement. Exemples.
Les paiements, le crédit, l’épargne… les fintech se penchent sur de nombreuses activités de la banque de détail, mais elles s’intègrent aussi aux métiers de la finance et de la gestion. Dans ce cas, leur approche est plus technique et s’attache moins à l’expérience utilisateur ou à la relation client. Au-delà de la transformation numérique en cours dans tous les secteurs d’activité, elles touchent aux systèmes d’information critiques et donc au « legacy », le patrimoine technologique bâti sur plusieurs décennies pour lequel toute évolution est délicate. Deux exemples récents de technologies créées par d’anciens banquiers maîtrisant à la fois les métiers et les systèmes devraient aider la finance à se transformer.
En cours de déploiement dans une grande banque de financement et d’investissement (BFI) française, XComponent d’Invivoo est une plateforme de développement logiciel spécialisée en gestion et optimisation des systèmes d’information des activités de marché. « L’informatique des BFI doit relever un double défi, d’une part le passage au temps réel – ou au temps pertinent – et d’autre part l’accroissement de leur agilité, expose Guillaume Morel, fondateur d’Invivoo. Pour cela, elles doivent optimiser l’existant tout en y injectant de nouveaux développements. » C’est ce qu’offre XComponent qui permet de traiter au fil de l’eau des données arrivant à des fréquences différentes et de réduire les temps de traitement en distribuant les calculs. Un moyen de passer au temps réel ou d’accélérer nettement les opérations selon les besoins.
La solution repose sur l’utilisation de microservices, ou web services d’un niveau de granularité très fin, qui sont développés par des équipes dédiées à un métier, ce qui permet de livrer très vite et de ne pas toucher aux couches du système d’information qui peuvent être utilisées par plusieurs métiers, évitant ainsi tout dysfonctionnement collatéral. « L’approche par microservices est très efficiente pour apporter de l’agilité, en particulier lorsqu’ils peuvent être redimensionnés avec une plate-forme telle que XComponent, souligne Guillaume Morel. Cela permet d’adapter rapidement une architecture en fonction de nouvelles contraintes, comme faire face à des volumes de traitements accrus ou réorganiser des métiers nécessitant de scinder certains traitements. » Peu visible de l’extérieur, cette plasticité change réellement la façon de travailler des collaborateurs de la banque ; elle permet notamment aux ingénieurs de production de reprendre la main sur les opérations courantes et aux équipes de développement de se concentrer sur les projets.
Formalisme
Autre exemple de technologie de transformation : Lexifi a développé un standard de spécification des contrats financiers dont l’objectif est de clarifier et de formaliser le fonctionnement des produits structurés et dérivés. Ce langage permet à toutes les parties des contrats d’être sur la même longueur d’onde quant à l’application de leurs clauses par une description cohérente et exhaustive des droits et devoirs de chacun, mais aussi de contrôler que le contenu est conforme à la réglementation. « Ce standard apporte un formalisme qui permet de traduire les contrats financiers en notions concrètes, explique Jean-Marc Eber, fondateur de Lexifi. Il évite ainsi par exemple les risques opérationnels comme les litiges, et permet de classer les produits dans les bonnes catégories réglementaires, sans enjoliver leurs performances selon les scénarios. Toutes les données sont ainsi objectivées et fiabilisées. »
Le standard de Lexifi vise les clients des BFI qui ont besoin de voir clair dans les produits qui leur sont vendus. Une grande banque privée suisse a d’ailleurs décidé de ne plus travailler qu’avec des fournisseurs utilisant les spécifications Lexifi, ce qui crée un effet d’entraînement auprès de ses partenaires commerciaux. Côté sociétés de gestion, dont Natixis AM notamment, l’utilisation de ce standard a permis de vulgariser et de clarifier les produits complexes auprès des clients et donc de susciter leur intérêt et leurs souscriptions. Outre six BFI qui ont déjà adopté ce standard, Bloomberg l’a intégré à sa plateforme de produits dérivés pour traiter et documenter le cycle de vie des produits, générer le prix et les documents. Progressivement, Lexifi espère ainsi acquérir le statut de standard de place. Les innovations technologiques combinées à la maîtrise des métiers de la finance contribuent ainsi à leur transformation interne et à une nouvelle structuration de leurs rapports avec leur environnement.
15/03/2016
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